Yoga et politique : corps individuel, corps social et corps céleste Entre Terre et Ciel

Changer de point de vue comme le propose le yoga ne changera pas les mondes passés et présents. Peut-être cela changera-t-il le monde à venir mais cela implique qu’un nombre croissant d’être humains le pratique de manière assidue et s’inscrivent dans cet objectif de lâcher-prise proposé. Or un grand nombre de ces êtres humains peinent encore à assurer leurs besoins fondamentaux (tels que définis par l’échelle de Maslov). Leurs cerveaux reptiliens les poussera donc à assurer leur survie malgré eux (le Soi) s’éloignant ainsi de ce lâcher-prise proposé par le yoga. Si, pour pratiquer, il est recommandé d’avoir une température au sol de 20°, il apparaît clairement qu’un nombre important de nos « frères humains » ne bénéficie pas de ce sol à 20°. La mise en place d’une société basée sur le « chacun pour soi » au sens non pas littéral (Chacun pour et non contre soi) mais dans un sens libéral ne peut que conduire à un sentiment d’injustice voire à envier le sol du voisin ou à s’en emparer. Il va donc s’agir de se positionner (prendre donc une posture) : partager ce sol et/ou peut-être se battre aux côtés (et non à la place) de ceux qui n’en n’ont pas. Il s’agit donc bien là d’une redistribution sociale équivalente à celle du prana dans le corps à travers le travail postural et respiratoire proposé par le yoga. Corps individuel et corps collectif (corps social) apparaissent donc intimement liés : la survie, la vie et la pérennité du corps collectif semblent donc dépendre de celle du corps individuel et inversement.Ces santé sociales et individuelles étant, elles-mêmes liées à celle du corps céleste sur lequel nous évoluons depuis plusieurs millions d’années (voir le film Avatar). Si la Terre est la planète berceau de l’humanité, cette humanité doit elle nécessairement la saccager avant de la quitter ? Elle risque, en tout cas, d’être dans l’obligation de le faire si elle ne prends guère conscience de ce lien entre ces trois corps…